Hello, aujourd’hui je vous invite à lire l’interview que j’ai fais (il y a déjà un moment) avec la charmante yogi et professeure de yoga Charlotte Saint Jean.
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Depuis combien de temps la passion du yoga te fait vibrer, et comment as-tu découvert cette discipline ?
Depuis un vingtaine d’années – c’était une découverte à la Brigitte Jones à Londres dans les années 90s. Je vivais à 1000 à l’heure, commerciale dans l’informatique dans une ville qui bouge ! Un dimanche une copine de fête m’invite à un cours de yoga à la place du pub. J’en ai bavé ! Vraiment. C’était un cours d’Ashtanga yoga dans un gym et je n’avais jamais fait une chose pareil de ma vie. Une découverte totale !
Quel yoga pratiques-tu, et pourquoi ?
J’ai commencé comme je viens de dire en Ashtanga Yoga (malgré le fait que je ne connaissais pas les styles de yoga à l’époque. Peut-être une bonne chose cette découverte à la Ashtanga car je suis de nature dynamique (ma mère m’appeler le tourbillon !) et vu que ce style est très tonique et pousse les limites du cours ça a bien plus à mon côté « no pain no gain » – j’ai accroché. Depuis j’ai fait diverses formations – Hatha Yoga, Para Yoga, Yin Yoga, Prana Flow & Hormone Yoga. J’ai étudié l’Ayurvéda, j’ai appris à écouter plus mon corps. Aujourd’hui j’intègre ces styles dans ma pratique et mes enseignements suivant les besoins et désirs de mon corps et de ceux de mes élèves.
Où as-tu suivi ta formation de professeur ? es-tu contente de ton école, la recommanderais-tu ?
J’ai fait plusieurs écoles au fil des ans. Cela fait 15 ans que j’enseigne. Sivananda Vedanta School of Yoga, Prana Flow, Para Yoga, Hormone Yoga Therapy & Ashtanga Yoga. Chaque école et professeur amène autre chose et je crois que chaque personne doit étudier ses besoins et ce qu’elle recherche de sa formation – et pourquoi elle la fait – c’est un choix très personnel. Moi je suis ravie de toutes les formations que j’ai eu la chance de faire à différents moment dans ma vie – toutes bénéfiques physiquement & spirituellement. Cette année j’ai lancé mon propre école de yoga ShivaShakti – Foundations of a Fluid Practice et je vois que les personnes attirées par cette formation on éventuellement des parcours différents pour y arriver mais beaucoup de similarités dans leur démarche finale vers la formation.
Que t’apporte cette pratique du yoga ?
Oooof par où commencer. Une fondation stable & sereine dans ma vie. Un corps plus souple, en meilleur santé. Un mental plus posé et clair. Plus d’énergie à 46 ans qu’à 26 ! C’est comme mon café le matin ou mon thé l’après midi c’est sacré, c’est ma routine, c’est ancré dans ma vie
En tant que prof de yoga et apprentie ‘yogi’, est-ce que tu aurais des conseils à donner à ceux qui veulent se lancer dans le yoga ?
Fait l ! J’entends tellement « je devrais » ou « j’en ai entendu parlé mais je n’ai pas le temps » ou « c’est quoi exactement le yoga » ? Alors déjà le « je devrais » ce n’est pas une question de devoir ou d’excuses. Tout le monde a le temps de dérouler un tapis et faire 15 minutes de pratique tous les jours ! Certes une heure c’est mieux mais je vis aussi dans un monde réel et je sais ce que c’est d’avoir un empli de temps chargé. 15 – 20 minutes tous les jours c’est faisable non ? Et puis souvent le premier pas, dérouler son tapis, franchir la porte d’un studio ou même allumer sa télé ou tablette pour faire une séance de yoga c’est souvent le plus dur à faire. Une fois sur le tapis, une fois en train de respirer et de bouger on y est et on est bien !
Tu tiens un blog et tu as plusieurs sites, peux-tu nous en parler ?
Oui. Alors tout ça a commencé vraiment doucement et de façon tout petit à une époque où il n’y avait pas beaucoup de yoga comme maintenant en France. J’avais quitté Londres, je me suis mariée avec un moniteur de ski et j’étais loin de tout dans les montagnes de Savoie l’hiver et de l’Ardèche l’été. Fraichement professeur de yoga et jeune maman je ressentais un grand besoin d’apprendre toujours mais avec pas beaucoup de professeurs, de magasins, de sites – je regardais de loin ce qui se passait aux Etas unis et en Angleterre mon pays natal. J’ai créé mon site yoga-with-altitude.net afin de promouvoir des cours que je donnais et des petites retraites que j’organisais dans mes gites en Ardèche. Puis j’ai créé un blog que j’alimente de temps à autre avec des petits articles d’une maman yogini qui essaie tant bien que mal de trouver sa place dans le monde moderne de yoga, ses traditions et le rôle de maman et de femme. Puis vers mes 40 ans je trouvais que la France manquait un site de qualité de yoga en ligne et au lieu de laisser faire quelqu’un je l’ai créé moi même – yogachezmoi.com est né il y a 5 ans et je suis en train de lancer la nouvelle version du site. C’est une évolution permanente …
Qu’est-ce-qui t’a donné envie de les créer ?
Le manque dans les pays francophones. Je voyais bien ce qui se passait ailleurs même tout prêt en Allemagne mais la plupart de ce que je voyais c’était en anglais – chose qui ne me gène pas mais je voyais très bien que les français / franco phones aient bien des choses dans leur langue et bien vu. Voilà pourquoi j’ai créé yogachezmoi. Les festivals de yoga de Val d’Isère, le Womens’ Spirit sur Paris ainsi que les festivals Bliss à Bordeaux que j’ai aidé à mettre au monde sont venu d’une inspiration américaine et un manque en France.
Mis à part le site de cours en ligne, proposes-tu des cours de yoga dans une salle ou chez toi ?
Oui rien ne remplace ceci. Cela fait 15 saisons que j’enseigne à Val d’Isère, Tignes, Ste Foy de façon régulière. Je donne aussi des ateliers sur Paris, Bordeaux, Brussels, Lausanne et Lyon. J’anime des retraites en France et ailleurs de mai à octobre et je fais partie de plusieurs festivals et rassemblements de yoga en Belgique, en Suisse et en France. Rien de remplace ce contacte avec les gens….
Des livres à lire absolument ou une musique à découvrir ?
Oooo en musique il y a tellement ! J’adore beaucoup de styles et je les intègre dans mes cours – des mantras (Deva Premal, Ben Leinbach, Steve Ross) la musique transambiante (asura, deep in mind, carbon base project), la musique de mes amis (Kosmos, Klaim, Hanji, Valentina Dunas, Augustina) puis des voix qui me touchent (Lucinda Drayton de Bliss, The Rag and Bone Man, Angus & Julia Stone) j’écoute de tout et j’utilise un vrai mélange….
En livre oui Benedictus de John O’Donnahue, Rise Sister Rise de Rebecca Campbell, Prayers for Honouring Voice de Pixie Lighthorse & Four Desires de Rod Stryker
As-tu des profs ou lieux de méditations à recommander, que ce soit en France ou à l’Etranger ?
Shiva Rea, Elena Brower et Rod Stryker valent vraiment le détour pour différentes raisons…. Puis des lieux de méditation ? en montagne évidemment ! et j’adore la côte atlantique puis l’énergie de l’eau – je donne une retraite cet été à Cap Breton – le lieux est juste propice pour ce style de retraite et pour la méditation
Y a-t-il un message que tu souhaites partager ?
Ma Thérèse disait toujours « on ne peut pas faire des grandes choses mais des petites choses avec beaucoup d’amour ». On est face à des temps durs et des vrais challenges – on ne peut pas tout changer mais un peut faire une différence là où on vit, on échange avec l’autre, où on travaille. Des petites choses avec plein d’amour
Pour finir, as-tu un « rêve » que tu souhaites accomplir dans ta vie de yogini ?
Pas de grands rêves non. J’ai finit de planifier ma vie trop en avance j’essaie vraiment de vivre pleinement tous les jours. La seule chose que j’aimerais voir plus dans ma vie c’est de temps pour moi – pour lire, pour pratiquer, pour être sans compter les minutes….. c’est ça le luxe de notre siècle je crois. Mon rêve c’est que tout le monde s’accorde du temps pour faire des choses de qualité.
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Prenez soin de vous,
Nadine